Histoire

Un peu d’histoire…

Il y a 3800 ans, débute l’âge du Bronze. La découverte d’un poignard en cuivre sur le site de La Garenne atteste une occupation du site à cette époque.

A la fin de l’âge de Fer (de –800 à environ –50 avant J.C.), le niveau de la mer qui monte depuis 10 000 ans, se stabilise.

A cette époque, les coteaux de Saint-Hippolyte bordent un bras de mer, large de 1750 mètres, qui les séparent de Tonnay-Charente.

A l’ouest, s’étend un vaste golfe. Ce bras de mer et ce golfe se sont ensuite progressivement comblés par les sédiments marins pour former tout d’abord des vasières qui se sont transformés ensuite en marais, bordant le fleuve Charente.        

L’histoire de Saint-Hippolyte est liée à celle de Tonnay-Charente car les terres et les marais de notre commune ont longtemps appartenues aux seigneurs de « Taulnay »

Au XIIIe siècle, de nombreuses batailles contre les Sarrasins se livrent dans notre région (Montierneuf, Monthérault…). Il est à noter que Charlemagne est passé sur les terres de Saint-Hippolyte en 777.

845-868 : Encore des batailles mais, cette fois-ci contre les pirates scandinaves qui essaient d’envahir la région en remontant la Charente.

Vers 1100, L’église de Saint-Hippolyte est construite par Geoffroy le vieux, en compensation de sa non participation à la croisade de son suzerain, le Duc Guillaume. Une partie des reliques, disparues maintenant, du martyr Saint Hippolyte avait été déposée dans une confession (caveau) sous l’autel et la messe était célébrée sur les restes du martyr.

En 1204, le seigneur de Taulnay, Geoffroy III, cède aux moines de Vendôme, établis à Saint-Agnant, 12 journaux de pré dans la prairie de Rhône, paroisse de Saint-Hippolyte.

En 1232, Hugues, se disant humble seigneur de Tonnay-sur-Charente, accorde au prieuré de Trizay et aux habitants des paroisses de Saint-Hippolyte de Biard, Saint-Vivien de la Vallée, Monthérault, Echillais, Saint-Etienne-de-Tonnay, Saint-Clément et Saint-Hippolyte-de-Tonnay, le droit d’exploit dans un marais appelé « La Fublée » et dans les terres incultes de Saint-Hippolyte.

Cette donation sera confirmée par Guy de Rochechouart et son épouse vers 1300. Ce marais fera l’objet de nombreuses tractations (renoncements, guerres de clochers…) pendant plusieurs siècles pour finalement arriver à une cession partage, enfin définitive en 1862. Les 2/3 de la surface du marais reviennent à Saint-Hippolyte.

Au XVIIe siècle, Françoise Athénaïs de ROCHECHOUARD de MORTEMART, appelée Mademoiselle de Tonnay-Charente ou Madame de MONTESPAN et favorite du roi Louis XIV, utilise quelques écus pour habiller notre église d’un retable très ouvragé.

Dès 1684, lors des travaux d’assèchement des marais, Vauban projette la construction d’un canal reliant le chenal de Brouage à la crique du moulin de la Bridoire. En 1781,M. de Reverseau, intendant de la généralité, met en œuvre les travaux.

Ils seront suspendus durant la révolution puis repris par M. Cochon-Duvivier, qui les achève de 1804 à 1812.

En 1860, le manoir de Biard, corps de logis flanqué de deux tours et ancien fief des Sires de Taulnay qui, au moment de sa construction, se trouvait à l’extrémité d’un cap battu par les vagues de l’océan, est démoli. Sa destruction est le fait d’une certaine cupidité de son propriétaire qui pensait y trouver un trésor caché.

Ces informations sont tirées de l’ouvrage de l’Abbé Médéric BRODUT « TONNAY-CHARENTE ET LE CANTON » paru en 1901

Durant la Révolution, le nom de Saint-Hippolyte se change en « Fernay-l’union ».

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